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réunion publique de quartier - Page 9

  • PLATEAU DE VANVES : ENTRE UN SKATE PARK PRESERVE ET UN KIOSQUE A JOURNAUX ESPERE

    La première réunion publique de quartier de l’automne 2016 s’est tenu à l’école Marceau lundi soir où le maire et son équipe ont le plein. Il est vrai qu’elle concernait le Plateau avec un point important sur le plan de reconquête de ce quartier avec une vaste opération de requalification étalée sur 3 ans. Occasion de faire le point  sur l’état d’avancement du dossier avec les premières interventions programmées en 2017, sur les travaux menés par GPSO et par la ville comme d’habitude dans ce genre de réunion, de présenter le projet de reconquête du secteur portes de la Plaine/Briançon  qui entre dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du grand Paris » qui donnera l’occasion à Vanves et au XVéme arrondissement de requalifier tout ce secteur à l’abandon depuis des années pour en faire un véritable espace urbain et non une entrée ou une sortie de ville surtout lorsqu’on parle de métropole. Sujets sur lesquels reviendra le blog avec le dossier de la navette municipale qui sera présenté dans les deux autres réunions de quartier  avec quelques changements notoires puisqu’elle sera payante à partir de l’année prochaine.

    A cette occasion,  Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme a présenté le projet de réaménagement du skate Park (photo du démontage de l'ancien)  arrêté après concertation avec des vanvéens dans un  groupe de travail qui s’est réuni 5 à 6 fois, composé de passionnés, pére d’enfants passionnés ou d’anciens roulants qui sont intervenus durant cette réunion. Ils ont permis à la ville de choisir des modules robustes en béton et glissants et les matériaux nécessaires pour les pistes,  d’arrêter l’agencement qui ressemblera un peu à ce qui existait auparavant, même si le terrain sera quelque peu décalé pour gêner le moins possible le voisinage, et fermé la nuit à partir de 22H, « ce qui permettra d’avoir un contrôle sur ce terrain » comme l’a précisé le maire. « A un  moment, on nous a accusé de vouloir le supprimer. Mais il était devenu dangereux et la responsabilité du maire était engagé en cas d’accident. D’où notre volonté de le refaire » a-t-il ajouté en faisant remarquer que la ville de Vanves avait été l’une des premières communes à ouvrir un tel espace voilà quelques années, alors que maintenant tous ces voisines en possédent un.  

    Une question a été posée par Guy Janvier sur l’absence de papeterie/Vente de journaux sur le Plateau depuis les fermetures des boutiques de la rue Bleuzen et V.Hugo. « Il est dommage que l’on ne puisse plus acheter un journal dans le quartier depuis que M .Buire a fermé quelques mois après le 52 Bleuzen » constatait il. « Doclogic est prêt à prendre le relais. Mais c’est loin du Plateau » a reconnu le maire en expliquant que « la papeterie de la rue J.Jaurés a fermée parce qu’elle ne fonctionnait plus. Notre manager du commerce a des contacts avec Médias Kiosque. Mais on n’arrive plus à trouver des gens pour assurer un tel commerce et s’investir, pour de multiples raisons. La solution serait d’implanter un kiosque. On n’a pas pu le faire rue J.Jaurés à cause de son poids sur la dalle » a indiqué le Maire qui reconnait que « le dossier n’est pas facile ! ».

  • PLATEAU DE VANVES : DIAGNOSTIC ET PRECONISATIONS POUR UNE RECONQUETE

    Le temps fort de la réunion publique  du quartier Plateau lundi dernier à l’école Marceau, a été la présentation du diagnostic et des préconisations par un bureau d’études spécialisés : « Cette ZAC a été créée dans les années 70. J’avais demandé que l’on clarifie les espaces publics et privés pour savoir où on en était dans les domaines publics et  privés. Des interventions ont été prévues sur des travaux d’étanchéité entre GPSO  et les propriétaires privés. La ville a demandé un diagnostic et  les habitants ont été interrogés. Et ce sont les résultats de cette étude qui vous sont présentés ce soir » a indiqué Bernard Gauducheau maire de Vanves

    Ce bureau d’études qui a observé les usages du site, a divisé en 4 secteurs tout la zone : Place des Provinces, Square des droits de l’enfant, place du 19 Mars et Fun Park. Il a réalisé son diagnostic en Mars/avril 2016 avec visites sur places, rencontre des usagers,  et en menant 24 entretiens individuels avec l’envoi d’un avis de consultation à 2600 foyers auxquels ont 82 d’entre eux avec les conseils syndicaux. « On a un sentiment positif sur le Plateau. Ses habitants sont satisfaits, mais les dégradations sont mal vécues : manque d’espaces verts, encrassement général du site, dépôts sauvages d’ordures notamment rue Louis Vicat, nuisances sonores particulièrement gênantes rue Auguste Comte, sentiment d’insécurité surtout du côté de l’allée des Carrières, zone commerciale pau accueillante avec un manque d’offres commerciales » ont indiqué les représentants dece bureau d’études en précisant que pour chaque désordre constaté, une fiche signalétique a été réalisé avec présentation de ce désordre  techniques et propositions pour le résorber

    Pour les désordres, ils sont récurrents à des degrés divers selon les secteurs : enrobé dégradé, stagnation d’eaux, escaliers  et espaces verts dégradés. 37 ont été relevés place des provinces et autour avec un net défaut de propreté,  un centre commercial particulièrement sombre. Une trentaine ont été relevés  autour du square des Droits de l’enfant avec dégradations des jeux d’enfants dans le jardin face à l’école, nuisances sonores dans la rue A.Comte à cause de regroupements de jeunes et de circulation de deux roues. 18 désordres ont été constatés  dans et autour de la place du 19 Mars, avec des dépôts d’ordures savages sous le porche donnant rue Louis Vicat. Enfin, moins de désordres ont été constatés au Fun Park en dehors de clôtures usées et de synthétique abimé, d’un affaissement et de nuisances dues au Périph et à la voie ferrée ?

    91 désordres techniques ont fait l’objet d’une fiche technique  permettant de proposer des remèdes : D’une manière générale,  il faudra décrasser 23 000 m2 de surfaces, refaire complétement l’éclairage public et  la signalétique, l’assainissement et la mise en accessibilité pour les PMR,  installer  des caméras de vidéosurveillance. 5 lieux ont été désigné comme prioritaires : La place des Provinces pour son manque d’accessibilité, la galerie commerçante qu’il faut réanimer,  l’allée des carrières et  la place des droits de l’enfant devant l’école Max Fourestier à cause de l’insécurité et des nuisances sonores, la contre allée Louis Vicat à cause des dégradations et des dépôts sauvages.

    Ainsi ce bureau d’études propose de modifier l’espace végétal du jardin devant l’école Max fourestier pour éviter les rassemblements et l’installation d’une caméra de vidéosurveillance, tout en diversifiant les jeux. Pour la place des Provinces, il s’agit de « ramener la vie »  en réorganisant  les espaces, en abaissant le végétal, en créant un terrain de pétanque. Il préconise pour la galerie marchande de la ré-illuminer du plafond pour avoir une lumière zénitale venant du jardin au dessus, ou en créant un plafond de leds. Pour la contre allée Louis Vicat, des solutions pourraient être trouvées avec des barrières métalliques.

    Le coût total des travaux  s’éléverait à 1,7 M€ au minimum. « Vous avez fait un excellent travail sur ce qu’il fallait faire. Il y a des choses à affiner. Nous avons mobilisé 1 M€ grâce à GPSO et nous avons prévu d’étaler sur 3 peut être plus (4 ans) les travaux, et de choisir d’intervenir sur les secteurs les plus urgents » a déclaré Bernard Gauducheau  avant d’échanger avec les auteurs de cet étude et les vanvéens présents

  • DANS CETTE PERIODE POST ATTENTAT, LA POLICE DE VANVES, TRES SOLLICITEE, A PRIORISEE SES INTERVENTIONS URGENTES

    Le maire a lancé le 9 Mai ses réunions publiques de quartiers trimestrielles avec les habitants du quartier Saint Remy et du Centre Ancien  à l’hôtel de ville. Elles avaient été interrompues en Novembre à cause des attentats et la mise en place de l’Etat d’Urgence. Pour cette première réunion, le commissaire de police était présent pour parler de la sécurité à Vanves car depuis plusieurs mois un point de fixation s’est créé rue de la République entre la place et le carrefour Vieille-Forge et Dardenne. Occasion pour Jonathan Ouazan d’expliquer que le contexte post-attentat implique un certain nombre de missions (sécurisation de bâtiments, de marchés, de manifestations…)  et des priorités qui ont réduit la présence de ses hommes et ses moyens (véhicules) sur le terrain, et les ont amené à faire des choix dans leurs interventions et même les hiérachiser …  dans une ville où, malgré tout,  le niveau de délinquance reste relativement bas, et qu’il n’y a pas plus d’agressions qu’avant….

    « Nous sommes conscients que tous les appels au commissariat n’ont pas été honorés. Mais nous avons recentré la priorisation donné à ces appels : Atteintes à l’intégrité physique des personnes,  atteintes aux biens, incivilités qui sont de plus petites infractions contraventionnelles (en deça des autres). Et c’est le cas pour les rues de la République et de Châtillon, avec des regroupements de jeunes. Nos équipes sont déjà engagés par ailleurs, et ne peuvent intervenir sans cesse, mais nous devrions de nouveau réagir, comme nous l’avons déjà fait après plusieurs appels provenant de riverains de la place et de la rue de la République   qui se plaignaient qu’une quinzaine de jeunes jouent au football sur la place gênant les passants. En fait, ils étaient une quarantaine. Deux d’entre eux ont été interpellés » a-t-il expliqué en reconnaissant que « les efforts faits ne sont pas suffisants aux yeux des habitants concernés, mais nous faisons le maximum. Ce phénomène perturbateur s’est déplacé vers un  autre secteur de la ville. Mais les agents de police lorsqu’ils patrouillent, contrôlent les identités, vérifient s’ils ne sont pas en possession de stupéfiant » a assuré le commissaire de police. « Globalement, le travail de la police est efficace ! On a un bon niveau de sécurité ! Mais le risque zéro n’existe pas ! » a ajouté Bernard Gauducheau.

    Les riverains ont apporté des témoignages édifiants : « Ces jeunes utilisent 4 véhicules garés en position irrégulière pendant des heures ! Est-ce qu’on ne pourrait pas verbaliser pour les dissuader de rester là » demande l’un d’entre eux. « On les verbalise régulièrement » assure le commissaire de police qui souhaite que l’on voit cela avec la police municipale avec laquelle ses agents de police travaillent en bonne coordination. « Le maire ne peut il pas régler le problème d’une manière radicale en fermant le café (Le Maryland ) ? » suggére un autre . « Le maire ne le peut pas, car c’est une activité économique. Mais on observe bien qu’on a des soucis lorsqu’il est ouvert. J’ai pris un arrêté municipal de fermeture anticipée de l’épicerie à côté, qui est génératrice de perturbations. On a pu constater qu’elle faisait l’essentiel de son chiffre d’affaire le soir  (et la nuit). Et je tiendrais ferme sur cette position. Mais  la situation radicale de fermeture ne se fait pas comme cela ! Il faut des faits tangibles de troubles à l’orde public » a expliqué le maire

    « On est trois à prendre des risques de se faire casser, 50 à se faire embêter ! Depuis la semaine dernière, c’est moto cross. C’est devenu une zone de non droit  avec cette BMW toujours garé à l’emplacement du dépôt minute. Les agents de police municipaux ne passent que le matin, pas l’après-midi ! » s’est plaint un commerçant.  « Ils n’en ont rien à foutre ! Ils fument des pétards » s’est lamenté un collègue. « C‘est une zone de non droit ! Mes clients font le tour pour éviter de passer par cette rue. On doit faire avec car ils nous connaissent, et on les connaît. Le dépose-minute n’est jamais contrôlé ! J’ai reçu un mortier à l’intérieur du magasin" a témoigné un troisiéme

    Un riverain a demandé au commissaire si la police avait identifié les meneurs. Et ce dernier a expliqué que ses agents ont repéré que les jeunes  (12 ans) qui viennent squatter cette rue et  le hall de l'immeuble avec les anciens, sont les plus perturbateurs. Un autre a demandé si la vidéosurveillance était utile et dissuasive en permettant de les repérer lorsqu’ils font des actes malveillants. Apparent pas selon les réponses du commissaire et du maire qui a conclu à ce stade par ces mots : « On ne néglige pas cette question, mais on ne pas tout faire n’importe comment ! »