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réunion publique de quartier - Page 9

  • CENTRE ANCIEN-SAINT REMY DE VANVES : LES EFFETS DE LA ZAC SAINT REMY SE FONT ENCORE SENTIR

    Après un point de Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme sur les chantiers en cours notamment devant l’hôtel de ville – la Villa Michelet (36 logements) du groupe Accueil en cours de gros œuvre jusqu’à la Rentrée, Broadway du promoteur Legendre dont les travaux de démolition et de terrassement ont commencé – et  en cours de fintion comme cet immeuble rue Sadi Carnot (50 logements sociaux) face au cimetière à l’emplacement de vieux entrepôts qui sera réservé à l’Armée – deux promoteurs sont intervenus pour présenter leurs projets : Le premier se situe à l’angle de la rue Marcheron et de la villa Juliette (40 logements dont 15 sociaux) à l’emplacement de pavillons (sur la photo) haut de 5 étages avec un emplacement commercial au rez-de-chaussée qui pourrait être utilisé par Intermarché pour faire une extension avec un magasin bio. Le second se situe à l’angle des rues Jullien et Gabriel d’Estrée sur un terrain de forme triangulaire occupé par 3 pavillons, au potentiel remarquable car situé dans un axe Sud-Ouest. Il comportera 59 logements avec un immeuble jouant sur la déclinivité du terrain, avec un jardin intérieur côté Lycée Michelet

    Occasion pour le maire d’expliquer que « la ville est là pour accompagner les propriétaires de pavillons qui se sont entendus pour vendre ensemble à un même promoteur, et dans le cadre d’un PLU. Il me semble que l’on fait ainsi des choses mieux encadré et plus jolie qu’auparavant » en expliquant que la ville ne s’en n’est pas trop mal tiré face à l’objectif de construire 70 000 logements par an en Ile de France, avec un quota fixé pour chaque interco et chaque ville par l’Etat, en étant pénalisé si ce n’est pas respecté. « On a résisté à construire la ville sur la ville et à défendre un certain gabarit au niveau des hauteurs, lorsqu’on voit ce qui est construit autour de nous, et surtout à proximité de la future gare du Grand Paris Express à Clamart ». Parce que Vanves est une ville plus dense, l’équipe municipale a pu obtenir une dérogation.  Ainsi, pour le Clos Montholon, la ville a pu obtenir des gabarits raisonnables qui ne vont pas défigurer ce quartier.  

    Comme lors de la réunion du quartier des Hauts de Vanves, des participants à cette réunion se sont étonnés qu’il n’y ait pas de parkings dans tous ces petits immeubles qui se construisent : A cause de la proximité du métro et de bus, ou tout simplement parce des emplacements ont été prévus à proximité loués dans des immeubles voisins…Et d’autres ont tenté d’expliquer sans succés, que toutes ces nouvelles constructions pourraient faire l’objet d’un plan d’ensemble (genre ZAC) au lieu de se limiter aux régles édictés par le PLU, sans être entendus.

    En laissant faire les propriétaires et les promoteurs, même si le maire déclare veiller au grain. Avec des résultats plus ou moins réussis comme les riverains de la rue Aristide Briand ont pu s’en apercevoir, sans parler des conséquences et des effets secondaires, pour les habitants des pavillons de la villa des Matraits notamment, sources de longs contentieux judiciaires. A croire que l’épisode de la ZAC Saint Remy  du Centre ancien de la ville de Vanves en 1990/91 a paralysé les élus de Vanves en la matière.  

  • CENTRE ANCIEN-SAINT REMY DE VANVES : UN MAIRE OFFENSIF FACE AUX FAKE NEWS ET AUX CRITIQUES

    Pour la seconde réunion publique de quartier, consacrée au Centre Ancien-Saint Remy (la place de la République sur la photo), jeudi soir à l’hôtel de ville, le maire de Vanves était combatif, ne s’en laissant pas compter par ses opposants, ce qui promet pour la dernière réunion consacrée au Plateau avec plusieurs sujets brûlants lundi prochain, avec l’association Agir Pour le Plateau dont il n’apprécie pas du tout l’action l’ayant pris, elle aussi, en grippe.

    D’ailleurs les blogs de Vanves s’en sont pris plein la gueule dés le démarrage de la réunion de Jeudi : « Vanves n’échappe pas aux fake news », profitant de la présentation des grandes lignes du budget 2018 de la commune pour bien expliquer que « la ville est gérée en toute transparence. Les finances sont saines et bien gérés. La fiscalité a été très modérée. Vanves se situe dans la bonne moyenne pour la taxe d’habitation » tout en émettant des réserves sur la capacité de l’etat à compenser sa suppression. « On a des difficultés à voir loin. On navigue à vue La dernière annonce est une refonte de la fiscalité sociale. C’est un chantier phénoménal. Et on est dans l’expectative ! »

    La deuxiéme salve est intervenu lors de la présentation des nouveaux chantiers de construction, rue R.Marcheron, et à l’angle Jullien/Gabrielle d’Estrée et de deux qui sont en cours de réalisation : «Avec tous ses nouveaux logements, qu’avez-vous prévu en matière d’écoles, de créches ? » a demandé un participant. « On fait notre travail de manière raisonné. Ce n’est pas seulement à Vanves que les choses changent », commençant à s’énerver lorsque d’autres participants ont expliqué qu’il commence à abîmer leur ville et le centre ancien. « On pourrait interdire aux propriétaires de vendre leur pavillon. Et ne rien faire. IL faut regarder les choses en face, et pas son nombril ! » a-t-il asséné en expliquant bien que « la ville est là pour accompagner et encadrer les propriétaires dans le cadre d’un PLU. Tout ce que l’on fait est soumis au contrôle de légalité de l’Etat et en conformité avec les lois de l’Etat »… «Et il y a des choses que l’in ne peut pas faire parce qu’on n’est  pas en Union Soviétique ! »

    La troisiéme salve a été provoquée par un sujet récurrent : la sécurité et la situation sur la place de la République dont se plaignent les riverains. Occasion pour le maire d’expliquer très longuement qu’elle provient plus d’actes d’incivilités que de délits, difficile à supporter pour les riverains, difficile à sanctionner pour les autorités, malgré des mesures de prévention face aux auteurs de ses actes qui ont des ressorts insoupconnés. Mais aussi d’expliquer ce qu’il ressent et comment il essaie de faire face à ces incivilités quotidiennement qui touche certes à la tranquillité des riverains, mais aussi aux comportements des automobilistes et incivilités diverses et variés… lorsqu’il s’est fait interrompre par un jeune habitant qui est revenu sur ces perturbations qui gênent la tranquilité des riverains : «Ce petit problème de rien du tout, on essaie de le régler depuis des années. J’ai besoin de bras, de solutions, pas de critiques ! »        

  • PLAN DE RECONQUETE DU PLATEAU DE VANVES : "ON ENTRE DANS LE CONCRET!"

    Pour la première (ou seconde) fois, Bernard Gauducheau n’a pas animé une réunion publique de quartier, depuis qu’il est élu maire et qu’il a lancé ce rendez-vous semestriel. Deux avaient été annulées à cause des attentats en Novembre 2015.  Il s’agissait de la première réunion de ce printemps 2017 à l’école Marceau, lundi soir qu’a animée Antoinette Girondo, animatrice en chef du conseil de Quartier du Plateau. Après la présentation du budget 2017 par Bertrand Voisine (avec ses "fromages" sur la photo), c’est surtout Yann Texier, le représentant de GPSO dans la commune qui a été le principal interlocuteur des vanvéens, car il a été,  bien sûr, questions des travaux entrepris par GPSO en plusieurs tranches jusqu’en 2020 « ET là, on est dans le concret » comme il l’a expliqué   

    Il a rappelé les différentes phases et sites concernés dont l’objectif consiste à dégraisser, réparer les espaces publics, moderniser l’éclairage, préserver et valoriser les espaces verts, requalifier 4 sites  dont 2 en 2017 : Tout d’abord, le square des  droits de l’enfant, espace de loisirs et de jeux, afin de le rendre plus attractif et ludique. Le thème de l’ile végétale a été choisi, avec un cheminement pour relier les différents espaces, en gardant le cyprés bien sûr, les jardinières actuelles qui pourront être déplacées, en retravaillant l’espace central, en gardant le muret mais pas les barrières, en clôturant l’aire de jeux plus grand et déplacée à cause des tilleuls,  en revoyant la végétation : « On veut recréer une ambiance avec des plantes au sol et une strate arborale »a-t-il précisé en répondant à des questions sur l’emplacement des bancs par rapport aux arbres et les dégâts causés par les pigerons, l’entretien et le nettoyage. Un riverain a revenu sur « les pigeons qui sont une calamité. Je n’ai jamais vu les personnes qui leur donnent à manger, être verbalisé ? » - « On va commencer à sanctionner ! Et GPSO va mener une campagne de sensibilisation » a précisé Pascal Vertanessian.   Ensuite la rue Aguste Comte avec un nouvel éclairage, de nouveaux aménagements, nettoyage du sol, les opérations étant ponctuels. Des riverains se sont inquiétés de la disparition  totale des bancs, de l’entretien des espaces verts, des scooters qui roulent dangereusement sur cette voie.

    « 1,8 M€ pour le Plateau, c’est ridicule » a constaté Claudine Charfe en revenant sur le travail considérable en matière d’éclairage, d’espaces verts et publics. « On aurait voulu faire plus, mais on a un budget à respecter. Dire que l’on reprend tous les espaces verts, ce n’est pas sérieux !. Et on n’est pas  à l’abri de surprises pendant ses travaux » a-t-il répondu. « Quelle est la part des subventions ? » - « Autour de 300 000 € ». Les chantiers se déroulement entre l'Eté et la Toussaint sur une vingtaine de semaines. La présentation des travaux réalisés et programmés par GPSO a été l’occasion de revenir sur un 3éme site du Plateau : le passage des reflets, désormais le nom donné au tunnel du métro après sa réfection réussie, appréciée et respectée jusqu’à présent. Yann Texier a précisé que son entretien a été confiée à une société spécialisée tant pour les murs et le revêtement, que la ville envisage de le fermer entre 1H et 5H pour éviter les dégradations qui se situent généralement à cette période de la nuit. L’association Agir pour le Plateau est réticente, selon Claudine Charfe,  car « devoir passer le long du Périph sous le pont SNCF n’est pas très rassurant ! ». Un intervenant s’était étonné du surcôut de ses travaux passés de 400 000 à 600 000 €. « Le coût a été augmenté pour permettre le passage des piétons pendant les travaux, au lieu de le fermer complétement, ce qui a posé des problèmes techniques, ou sinon, vous auriez été obligé de faire le tour. On n’a pas souhaité que le passage soit fermé » a précisé B.Voisine.